samedi 31 janvier 2015

Où sont passées Pauline et Appoline? #geneatheme

En ce mois de janvier, +Sophie Boudarel de La Gazette des Ancêtres a proposé un thème d'écriture sur les "épines" généalogiques, c'est-à-dire les ancêtres qui, à un moment donné de leur vie, ne donne plus de traces, ou n'ont aucune origine déclarée.

En lien avec ce généathème, j'ai deux aïeules dont je n'arrive pas à trouver trace de leur décès: Pauline CADOT la solognote et Appoline ARNOULD la lorraine.

1) Pauline Catherine CADOT, est née le mardi 27 avril 1830 à Saint-Loup-sur-Cher, dans le Loir-et-Cher, à la limite du Cher et de l'Indre.
Son patronyme est également écrit CADOT, voire CADAT et CADAC.

Fille de Xavier CADOT et Catherine HUET, elle s'est mariée une première fois avec mon ancêtre, Silvain TROTEREAU le 25 février 1854 à Saint-Loup, avec qui elle a eu un seul enfant, Paul ; Silvain décédant le 8 septembre 1856 à l'âge de 29 ans.

Devenue veuve avec un enfant à charge, elle se remarie avec François Désiré POPINEAU le 1860, toujours à Saint-Loup.
Le nouveau ménage part s'installer au lieu-dit "Le Perreux", à la limite des 2 communes que sont Châtres sur Cher et Mennetou sur Cher.

C'est dans cette dernière commune que naîtront 3 fils:
- Pierre POPINEAU en 1861 (marié en 1883 à Châtres sur Cher avec Philomène RACINE),
- Désiré, en 1863 (marié en 1887 à Châtres sur Cher avec Elisa Alexandra RACINE),
- et Silvain en 1866 (décédé à Vierzon en 1953).


Pauline marie successivement ses 3 premiers fils, et elle apparaît dans le recensement de Mennetou sur Cher en 1891, dans le lieu-dit "Le Bois-Rabbat" où s'est installé son aîné Paul TROTEREAU avec sa femme et ses 2 enfants, dont mon arrière grand-père.
Recensement de Mennetou sur Cher en 1891 - Site Internet Culture41 des AD41
A partir de 1891, je ne trouve plus trace d'elle.
En 1909, mon aïeul, son fils Paul TROTEREAU, décède, et sa mère est présentée comme défunte.

J'en déduit qu'elle est décédée entre 1891 et 1909.
Je n'ai pas trouvé son décès sur cette période à Mennetou, Châtres, Vierzon, ou Romorantin...
Si quelqu'un a une idée de piste...?

2) Appoline ARNOULD, est quant à elle, meusienne, née à Fréméréville-sous-les-côtes le 11 avril 1836 du mariage de Jean Nicolas ARNOULD et Marguerite Elisabeth ARNOULD.
Alors qu'elle n'a que 16 ans, son père décède.
A l'âge de 24 ans, elle épouse Ferdinand PETIT le mardi 30 octobre 1860 à Fréméréville, avec qui elle aura 4 enfants:
- mon aïeul, Jean Emile PETIT né en 1861 à Fréméréville,
- Marie Aline en 1863,
- Marie Zélie en 1865,
- et Charles Camille en 1869.

Entre 1869 et 1883, Ferdinand et Appoline déménagent pour s'installer à Lérouville, où les carrières de pierre créent beaucoup d'emplois.
1883 est l'année où décède Ferdinand à Lérouville ; Appoline n'a alors que 47 ans.

En 1891, à l'âge de 55 ans, Appoline apparaît dans le recensement de Lérouville comme "logeuse" de 2 carriers, présentés comme pensionnaire dans son domicile.
Archives départementales de la Meuse - page 2 Recensement 1891 Lérouville (E dépôt 214 / 37)
Son nom de famille est alors son nom d'épouse et non son nom de jeune fille.

Je ne retrouve pas Appoline dans les autres recensements disponibles, à savoir ceux de 1926 et 1931.
Je suppose donc qu'elle serait décédé avant 1926...

En 1895, son fils Charles Camille, le cadet de ses enfants, se marie à Boncourt-sur-Meuse, commune avoisinante, avec Lucie François.
Charles Camille, tout comme son père, est charron à Lérouville, où se trouve domiciliée également sa mère Appoline, comme inscrit ci-dessous.
Archives départementales de la Meuse - page 56 Boncourt sur Meuse 1893-1902 (2 E 61 (12))
On peut y voir d'ailleurs la signature de mon aïeule:
Archives départementales de la Meuse - page 57 Boncourt sur Meuse 1893-1902 (2 E 61 (12))
Après ce mariage, plus de traces d'Appoline : ses enfants se sont tous mariés et aucun acte de décès à:
- Lérouville, sa commune de résidence, et celle de sa fille Aline avec Henri Lesire
- Euville, ville de résidence de son fils aîné, mon aïeul, Jean-Emile Petit.

Rien sur les tables décennales de décès de Commercy, et Saint-Mihiel, les communes plus importantes, entre 1895 et 1902.
Quid après?

En 1900, son fils cadet habite à Paris dans le XVIIIème, rue Philippe de Gérard, où naît sa fille unique.
Je n'ai pas retrouvé de décès sur les tables décennales du 18ème avant 1902.

Je suis bloqué par cette année fatidique qui est 1902, au-dessus de laquelle les archives ne sont pas en ligne.

Une idée de piste?
Merci d'avance pour vos réponses :-)




10 commentaires:

  1. Bonjour Benoît
    Pour Pauline, as tu recherché dans les recensements postérieurs à 1891 dans les autres communes...
    As tu recherché à ses noms d'épouse dans les décès ?
    Enfin y avait-il dans un village voisin un hospice, une maison de retraite ou un hôpital ?

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    1. Bonsoir

      J'ai recherché à Mennetou et dans la commune limitrophe Châtres...mais pas dans les autres...la méthode de l'Escargot est à pratiquer en effet.
      J'essaye toujours de vérifier effectivement avec les noms de jeune fille et d'épouse on ne sait jamais.
      Romorantin pourrait être une piste car il s'agit de la sous-préfécture toute proche et il y a un hospice.
      Merci pour tes bons conseils :)

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Pour Appoline, les autres enfants ne se marient pas ?
    Si tu as des possibilités d'accès aux registres paroissiaux, elle peut être marraine de certains enfants si elle n'est pas témoin à l'état civil (je sais c'est rare, mais cela arrive).
    Pour les recherches postérieures à 1902, comme c'est dans les tables décennales, avec un courriel poliment tourné tu peux faire une demande de recherche aux services des archives, en donnant Arnould et Petit, à l'ancienne.
    Bonnes recherches

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    1. Un passage aux archives de Blois s'avère nécessaire et c'est même prévu pour le printemps...d'ailleurs si tu as des ancêtres dans le Loir-et-Cher, n'hésites pas

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    2. Les autres enfants se sont mariés mais il y en un dont je n'ai pas la trace...

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  4. Hello Benoît
    Pour Pauline, comme évoqué par Cédric, il faudrait jeter un oeil sur Blois (car hôpitaux et asile départemental), mais la période concernée n'est pas entièrement en ligne je pense... Sinon il faudra consulter sur place les tables de succession et absences :-) au printemps !

    PS : dans les paramètres de commentaire, pourrais-tu autoriser Nom/Url pour écrire des comm' :-) !

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  5. Désolée, je n'ai pas de piste à te suggérer. Mais juste une remarque, tu écris "Silvain (né) en 1866 (décédé à Vierzon en 1853)". Il doit y avoir une petite faute de frappe dans les dates...

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    1. Ah oui merci pour cette remarque
      une ptite faute de frappe en effet :)

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